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| Sujet: Le musée de Saint Marcel pillé par l'agent d'entretien Ven 2 Nov 2012 - 18:46 | |
| Au coeur de la Bretagne, le maquis de Saint-Marcel est entré dans l'histoire de la Libération : 2 500 résistants et 200 paras de la France libre y affrontent les troupes d'occupation à l'été 1944. De cette épopée est né à Saint-Marcel, village de 850 habitants dans le Morbihan, un musée fréquenté chaque année par 35 000 visiteurs. Ce musée pourrait entrer dans l'histoire comme l'exemple de la gestion muséale la plus médiocre de France : pas d'inventaire, pas de conservateur de 1998 à 2008 et aucun protocole pour la vente des collections. Des insuffisances mises en relief lors de l'audience du tribunal correctionnel de Vannes : y a comparu le 5 juillet un agent d'entretien du musée, soupçonné d'avoir volé 60 objets revendus à un spécialiste normand. Le décès, en 2003, de l'animateur bénévole du musée a facilité un pillage en règle. Laxisme Devenu de fait responsable des collections, le balayeur reconnaît le vol de 60 objets, dont 33 identifiés formellement : plusieurs insignes des paras Special Air Service (SAS), un casque, un drapeau, une crosse de fusil. "Je savais qu'il ne fallait pas le faire", reconnaît-il. Connu comme un spécialiste des troupes SAS, l'acquéreur gère deux boutiques spécialisées à Sainte-Mère-Église (Manche) : "J'ai concrétisé ma passion en métier. J'achète et revends des pièces de la Seconde Guerre mondiale. Et ma comptabilité garde la trace de tous mes achats", se défend le commerçant poursuivi pour complicité de vol. Sur la nature de leurs relations, les thèses divergent. Le balayeur assure que l'acheteur lui adressait une liste des pièces à soustraire. Il affirme qu'il recevait des colis contenant de l'argent et des copies d'objets volés : elles étaient destinées à remplacer les pièces originales. Constatant ces changements, un visiteur assidu avait donné l'alerte au printemps 2008. "C'est l'employé qui m'a sollicité, affirme l'acquéreur. Au départ, il s'agissait d'une moto-chenille allemande à restaurer : il voulait savoir ce qu'il était possible d'acheter ou d'échanger. J'ai été laxiste, mais j'achetais au directeur des collections. Pour moi, c'était légal." Au-delà des peines de prison avec sursis requises par le procureur, ce procès rappelle la valeur des collections militaires de la Seconde Guerre mondiale : le Garand, fusil du soldat américain vaut 800 euros. Et le cours des pièces allemandes s'envole : 600 euros pour une casquette ou un casque rare, 100 à 150 euros pour une simple boucle de ceinturon. http://www.wideo.fr/video/iLyROoafY6I3.html | |
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route66
Messages : 1333 Date d'inscription : 16/09/2012 Age : 56 Localisation : Desert du Nevada USA
| Sujet: Re: Le musée de Saint Marcel pillé par l'agent d'entretien Ven 2 Nov 2012 - 21:34 | |
| Il y a des gredins partout..... Phil | |
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